bannerfans_4.png

 
 

Psychologie

Dans notre maladie, comme dans beaucoup d'autres, il y a bien souvent deux malades : le patient atteint d'AMS et son aidant proche (conjoint, enfant, ...). L'aspect psychologique est non négligeable pour l'un ou pour l'autre. Les propos ci-dessous ont pour but essentiel de vous permettre de ne pas sous-estimer la souffrance psychologie et d'être à même d'en détecter les symptômes l

D'un point de vue pratique, le recours à un psychologue de ville n'est pas pris en charge par la Sécurité Sociale, mais parfois par les mutuelles complémentaires. Un recours à psychiatre peut alors être la bonne solution.

Les symptômes de la souffrance psychologique

 

La dépression

  • La fatigue et le ralentissement général
  • La tristesse et le sentiment d’abandon, de solitude et d’inutilité
  • L’incapacité à éprouver du plaisir
  • L’hypersensibilité
  • Les troubles du sommeil et de l’appétit
  • Les difficultés intellectuelles ; troubles attentionnels, la dévalorisation de soi
  • Les symptômes physiques.

 
L’anxiété

  • Les phobies
  • Les obsessions
  • La panique
  • L’anxiété généralisée.
 

Les signes de « stress » chez l’aidant

  • Le refus d’acceptation face à la maladie et à ses effets sur la personne atteinte,
  • La colère envers le malade,
  • L’isolement social,
  • Les réactions émotionnelles ; pleurs, irritabilité…
  • Les problèmes de santé à répétition.

Les causes de la souffrance psychologique

Face à la maladie, les personnes sont confrontées à différentes épreuves qui nécessitent un travail sur soi pour être surmontées. Verbaliser sa souffrance auprès d’un professionnel peut permettre de se sentir compris et accompagné au cours de ces différentes phases :  
 

  • La période avant le diagnostic est anxiogène : peur de l’avenir, angoisse face à l’incertitude, sentiment d’être incompris,
  • L’annonce du diagnostic peut entraîner un effet de sidération, une période de déni, d’irritabilité puis de dépression.
  • Face à la dépendance, toute personne est confrontée à un renoncement et à une période d’adaptation. Accepter son handicap, s’organiser différemment pour vivre avec et finalement s’accepter malgré tout.

 
Les proches souffrent également !

    Lorsqu’une personne est malade, il y a généralement un retentissement sur tout l’entourage et notamment sur la personne la plus proche qui aide le patient au quotidien.


     La souffrance de l'aidant est souvent liée à un épuisement physique ou psychique, un manque de temps pour lui-même, un sentiment de culpabilité, sentiment de ne pas en faire assez ou de s’y prendre mal.


    Prendre conscience de son épuisement, l’exprimer face à un professionnel peut permettre  à l’aidant de continuer à aider son proche d’une manière plus efficace et surtout plus sereine.  


Document de Mme Eva Bogdanovic